RDD - VIe RÉPUBLIQUE - Suite

VII. 2 - RÉFORMES TERRITORIALES
- LES UNITÉS DÉMOCRATIQUES TERRITORIALES -

1 - Les Assemblées civiles territoriales
     Actuellement les Assemblées territoriales - communes, départements et régions dont le nombre de Conseillers pourrait, pour raison économique, être diminué de 50 % - fonctionnent selon le principe de l'unicamérisme, c’est-à-dire que leurs responsables et dirigeants sont issus essentiellement de la classe politique et sont regroupés en une seule assembleé selon leur territorialité (Conseil municipal, Conseil général, Conseil régional).
     En démocratie directe, ces collectivités territoriales fonctionnent selon le principe du bicamérisme. Autrement dit, elles sont dirigées par deux Assemblées composées de membres en nombre égal (à déterminer). L’une est constituée, comme cela se fait actuellement, par les représentants de la classe politique élus au suffrage universel non pas pour six ans, mais pour quatre ; l’autre par les représentants de la société civile, d’où la nécéssité, comme nous l’avons déjà signalé, de créer dans chacune de ces collectivités territoriales une Assemblée civile composée des représentants de chaque profession et catégorie socioprofessionnelle (P.C.S.). Ces derniers sont élus pour quatre ans par leurs homlogues. Les membres de ces deux Assemblées (politique - civile) ne peuvent, sauf exception - très petits villages ou manque de candidats -, être élus à deux mandats consécutifs.
     Le bicamérisme territorial est indispensable au bon fonctionnement de la démocratie directe parce qu’il facilite la participation de la société civile aux responsabilités publiques et politiques. Il est donc nécessaire à la mise en place et au bon fonctionnement de la décentralisation / régionalisation, qui ne peut se faire qu’au sein d’une République dont les fondements reposent sur la démocratie directe. Dans le cas contraire, cela donnerait naissance à un état " Ponce Pilate " et à un régionalisme égoïste entraînant une plus grande paupérisation, voire la " mort " de certaines régions qui, aujourd’hui connaissent déjà de grandes difficultés économiques et qui survivent grâce à la solidarité nationale (emploi, infrastructures, ...).
    Toute régionalisation en dehors d’une République réellement démocratique (démocratie directe), fraternelle, tolérante et solidaire favoriserait la naissance d’une Europe des régions construite sur l’éclatement des nations et suivie, à court terme, de leur disparition. Ces régions, affaiblies et vulnérables, seraient trè rapidement phagocytées par le " monstre " européen.
     En effet, que pourrait faire une région, même riche, face aux décisions européennes, face à cette gigantesque " machine " ? Ce serait pour les régions, à brève échéance, l’isolement total et l’assujettissement ! Seules les plus riches pourraient, peut-être, survivre à ce raz de marée.
    Fortement convoitées, celles qui obtiendraient leur indépendance deviendraient inéluctablement le terrain privilégié de certains groupes ou organisations (mafias, cartels, terrorisme, ...). Quand on connait les difficultés que rencontre une nation ou un groupe de nations pour lutter efficacement contre ce " cancer " métastatique on peut, à juste titre, s’inquiéter pour l’avenir de ces régions !!

C’est pourquoi, il serait fort dangereux, voire suicidaire de spéculer sur ce genre d’incertitudes.


Article 1er de la Constitution 1958 :
" La France est une République indivisible [...] ".

La Démocratie Directe est la seule qui permet une décentralisation réellement démocratique et une vraie autonomie communale, départementale et régionale, tout en gardant une unité nationale forte face à certaines formes de mondialisation
qui n’intègrent et ne respectent par forcément les particularités de chacun.

     Le bicamérisme territorial permet à chaque Français, qu’il appartienne ou non à un parti politique (militant encarté), qu’il soit ou pas en activité (retraités, chômeurs, étudiants, parents au foyer, ...) d’être, d’une part, réellement et correctement représentés et, d’autre part, de retrouver enfin ses repères à travers ces Assemblées politiques et/ou ces Assemblées civiles socioprofessionnelles ce qui, à l’évidence, est plutôt rassurant pour chacun d’entre nous et positif pour l’avenir de la France.

La Démocratie directe
associée au tricamérisme national et au bicamérisme territorial
responsabilise et valorise le Citoyen.

Elle lui permet de mieux s’impliquer dans la gestion de la cité en agissant plus activement quant
aux prises de décisions qui le concernent, c’est-à-dire en participant d’une façon plus directe
à la vie de la société et au bon fonctionnement de son pays, voire de l’Europe.

Elle fait de chaque Citoyen-spectateur
un authentique acteur de la vie politique.

Quoi de plus naturel et légitime ! ...

Il faut signaler que le bicamérisme territorial est chapeauté
par des
unités démocratiques mixtes ou Assemblées politico-populaires (politiques et civiles) :
Parlements régionaux, Assemblées politico-populaires départementales et communales.